ET SI LA CRISE DE LA QUARANTAINE OUVRAIT DES PORTES ?
C’est quoi la crise de la quarantaine ?
On en entend parler tous les jours, particulièrement pour ceux qui fêtent leurs quarante ans ! On en sourit, même, comme si cette crise s’apparentait à un effet de mode…
Et pourtant, elle existe bel et bien !
Et à des âges qui peuvent surprendre puisque la moyenne en France, hommes et femmes confondus, se situe actuellement à 38 ans et peut apparaître entre 25 et 55 ans ! Peu y échappe, dans des proportions qui, évidemment, peuvent être très variées.
Si cette période est le plus souvent positionnée comme un milieu de vie, elle correspond surtout à la prise de conscience d’un basculement (nécessaire, urgent, problématique, interrogatif…) entre « avant » et « après », entre le chemin déjà parcouru et celui qui reste en perspective. Ce questionnement existentiel exprime essentiellement une frustration : est-ce que j’ai su profiter de la vie ? Qu’est-ce que ma vie m’apporte ? Pourquoi je fais ce boulot ? Qu’est-ce que c’est d’être heureux ? Ce que j’ai accompli est-il intéressant, pertinent ? Mes enfants sont sur le départ et je ne les ai pas vu grandir ! Suis-je satisfait ? heureux ? Epanoui ? Est-ce que je pourrai accomplir mes rêves ?
Autant de questions qui peuvent faire très mal ! D’autant plus que le matraquage permanent des médias autour de l’idéal parfait peut largement assombrir notre fierté et augmenter ce sentiment de frustration.
La crise de la quarantaine dans la vie amoureuse
La femme sait que son horloge biologique la dirige vers la ménopause, comme si un compte à rebours s’apprêtait à être enclenché (ou commence à l’être). Cette perspective est violente à un âge où les femmes sont, par nature, de plus en plus épanouies, toujours désirables et même parfois plus qu’à 30 ans, sauf que la culture du jeunisme leur rappelle en permanence qu’elles vieillissent.
Le départ des enfants, pour l’enseignement supérieur ou pour leur propre installation professionnelle et/ou familiale les renvoie aussi à une certaine solitude : le rôle de la mère s’estompe, elle se retrouve face à son conjoint ; et dans la routine que peuvent connaître certains couples, plus personne ne lui rappelle qu’elle est belle, qu’elle est aimée… Le malaise peut se transformer en écœurement.
Chez l’homme, le désir de plaire et de rester séduisant s’active. Il faut repousser ce cap qui va faire de lui un sénior ! Pour se rassurer et continuer de plaire (souvent à des plus jeunes), il va devenir très attentif à son look, à son corps, à ses sorties, histoire d’afficher sa jeunesse éternelle. Il va vouloir changer de voiture. Et puis il y a aussi ce fameux « démon de midi », celui qui apparait à l’heure du déjeuner où l’on convient d’un rendez-vous avec une collègue, une cliente… à l’hôtel plutôt qu’au restaurant. Une telle aventure permet de se prouver que l’on plait et reste performant (justifié aussi par le fait qu’une fille plus jeune sera plus excitante et garantira une érection plus solide). Bien sûr, l’infidélité est également féminine : le conjoint n’est plus assez démonstratif, le couple est enfermé dans une vie sexuelle organisée, sans surprise et souvent ralentie.
Les conséquences pour le couple, on s’en doute, sont terribles.
La crise de la quarantaine bouleverse le travail
Le marché du travail est rude, on le sait. Ajoutons à la performance de mission, l’incontournable adaptabilité que nécessitent les nouvelles technologies. L’innovation est permanente et grandissante ; chaque jour, elle disloque et remet en cause les acquis… Et ce sont les plus jeunes, bercés depuis leur naissance dans cette révolution, qui se montrent souvent le plus aptes.
On peut rapidement se trouver dépassé et craindre d’être mis de côté, d’être remplacé par la jeune génération. La réalité montre malheureusement combien la crainte d’être jeté et de tout perdre est fondée. Et les statistiques des chômeurs de plus de 50 ans confirment encore ces hypothèses.
Alors on peut baisser les bras ! Et commence un ennui profond face à un avenir étriqués dans ses perspectives, dans ses évolutions, dans ses nouveaux défis… A l’inquiétude vient se greffer la colère de la non reconnaissance par ses pairs, surtout lorsque les états de service ont toujours été bons.
Dans le cadre des questions existentielles de la quarantaine, cette pression développe le stress et même l’irritation qui rejaillit auprès des collègues autant qu’envers les proches.
En même temps, ce contexte offre au moins une perspective positive : les salariés, de moins en moins dupes de cette situation, sont davantage réactifs à gérer leur questionnement, sans fonder d’espoir sur leur entreprise. Ils sont plus solides pour envisager de vrais nouveaux projets.
Quels sont les symptômes de la crise de la quarantaine ?
Ce n’est pas facile de prévenir la crise de la quarantaine. Malgré tous les signaux liés à la vie sociale, conjugale ou professionnelle, c’est un phénomène que l’on préfère ne pas voir tout de suite. Il existe une forme de déni. La tempête s’installe donc progressivement, discrètement et on commence à l’admettre quand l’orage éclate ! L’imprégnation pernicieuse explique en quoi cette crise peut apparaître de manière violente et surprenante : nous n’y sommes pas préparés, pas plus que ceux qui nous entourent !
L’imitation, la lassitude profonde, le découragement, le laisser-aller et même la déprime sont les symptômes les plus courants. S’ajoutent à cela la colère et le besoin paradoxal de vouloir être seul et de partager avec d’autres. Il est nécessaire de prendre du repos, et pourtant, les congés et les week-ends ne suffisent pas à apaiser.
Heureusement, la crise de la quarantaine peut ne pas durer, à condition d’être prise en main. Vouloir affronter seul cette réalité est plutôt long et pénible, voire risqué.
Que faire pour sortir de la crise de la quarantaine ?
Assurément, l’essentiel c’est de communiquer. Quand la communication est enclenchée, c’est déjà un bon démarrage. Mais souvent, c’est difficile d’entamer ce dialogue avec des amis, des collègues, des proches… Une fois encore c’est ce regard des autres qui nous retient car on ne parvient pas à s’octroyer le doit d’être ou de paraître faible !
Quel mal y a-t-il à être faible ? AUCUN. Mais se montrer faible, c’est aussi une blessure de l’égo.
N’hésitez pas à partager vos souffrances, vos doutes, vos angoisses. D’une part, le fait de les mettre en mots est déjà un soulagement et vous obtiendrez aussi un soutien différent de vos proches par le seul fait de leur compréhension de votre situation.
Et puisque la crise de la quarantaine est également initiatrice de changements, ne tardez pas à vous faire plaisir ! Prenez le temps de faire ce dont vous avez envie : du sport, écrire, du théâtre, des promenades, du dessin.
Vous pouvez également vous faire accompagner. Une thérapie vous aidera à comprendre pourquoi vous en êtes arrivé là, un coaching vous mettra en projet concret pour savoir comment en sortir. Et la crise de la quarantaine constitue une bonne occasion pour oser changer de cap et redéfinir de nouveaux objectifs !
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