Vieillir avec grâce
Pour vivre plus heureux, plus sainement et plus longtemps, nous devons absolument modifier notre vision du vieillissement en acceptant la réalité telle qu’elle. Que cela nous plaise ou non, nous changeons avec le temps qui passe, avantageusement dans certains domaines, défavorablement dans d’autres. Or nous avons conscience des inconvénients du vieillissement, surtout sur le plan physique, mais le plus souvent, nous ne voyons pas suffisamment qu’il nous donne aussi l’occasion d’évoluer sur le plan intellectuel, affectif et spirituel.
Je ne m’apprête pas ici à donner du grand âge une vision romantique, mais simplement à le décrire dans sa réalité, avec ses bons et ses mauvais côtés. Bien sûr, vieillir, c’est parfois rencontrer des difficultés qui, telle la maladie, frappent les personnes âgées de manière inattendue et importune. Mais il est également vrai que cela apporte des bienfaits. Ce qu’on discerne, ce qu’on comprend, ce qu’on apprécie quand on a 60, 70 ou 80 ans diffère de ce que l’on peut percevoir et ressentir à 20 ou 30 ans. Pour atteindre la maturité mentale et affective, il n’existe aucun raccourcis : la sagacité, le jugement éclairé, l’intelligence, le recul… toutes ses facultés ne peuvent se développer qu’au fil du temps, avec l’expérience.
Vieillir sainement, c’est accepter activement les vrais défis posés par l’âge qui vient tout en appréciant les occasions réelles qui se présentent en chemin.
De quelle manière avez-vous progressé avec le temps, l’âge venant ?
Quels sont vos espoirs en la matière, quand vous pensez à l’avenir ?
TENTEZ L’EXPERIENCE…
Apprendre de nos aînés
Entamez la discussion avec des personnes plus âgées que vous ou qui sont plus expérimentées dans tel ou tel domaine. Qu’on-t-elles à vous apprendre ? Faites-les parler de ce qu’elles ont vécu, de leurs erreurs et de leur victoire – et des enseignements qu’elles en ont tirés. Prêtez leur une oreille très attentive. Autant je déconseille de mettre de côté son sens critique quand on s’imprègne des conseils des autres, autant je recommande vivement de s’ouvrir à la sagesse, fruit de l’expérience. Non seulement on en apprendra beaucoup sur sa propre vie, mais on sera aussi plus à même d’apprécier les gens âgés, de cultiver une vision positive de la vieillesse.
Et si ces questions vous intéressent aussi pour des rituels professionnels… parlons-en !
Psychologie HS n°44, page 59