Newsletter 43 – 05/2016 – Et si on bougeait les lignes ?
EST-CE QUE CELA VOUS INSPIRE ?
« J’ai compris que le bonheur, ce n’est pas de vivre une petite vie
Le bonheur c’est d’accepter la lutte, l’effort, le doute,
et d’avancer, d’avancer en franchissant chaque obstacle. »
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JE NE SAIS PAS CE QUI VOUS RETIENT…
EN QUOI ETRE GENTIL
AMELIORE LA PERFORMANCE ?
Savoir se montrer ferme, non conciliant, dur en affaires ! Dans la relation compétitive que nous vivons, ces postures deviennent presque des qualités. Ce n’est pas pour rien que nous sommes en partie éduqués à ne pas faire part de nos émotions… Il faut cacher nos fragilités.
Mais quelle est l’efficacité réelle d’une telle approche, notamment en entreprise ? Le management serait plus efficient dans l’autoritarisme, au travers de l’agressivité et la méchanceté ? C’est vrai que la méchanceté est souvent associée au calclul stratégique, pendant que la gentillesse peut se confondre avec la naïveté et l’impossibilité de se battre, et donc de gagner. Ce sont là des eccueils encore bien marqués de la culture de la virilité ! Et pourtant, ce raisonnement pose réellement question. Il peut même être largement contrer.
Une étude américaine s’est penchée sur une question managériale centrale ; « qu’est-ce qui fait qu’une équipe de travail est efficace ? » Des chercheurs ont étudié, pendant plus d’un an, les organisations, les modes de communication pour une centaine d’entreprises. leur conclusion est sans appel et révèle clairement combien l’efficacité est optimale dans des équipes où les gens sont gentils les uns envers les autres ! Et mieux encore, un chercheur économiste avance que ces comportements permettent à l’entreprise, qui fait corps, d’être plus performante, voire plus productive jusqu’à 5%. En quoi cette attitude positive permet-elle d’avancer plus loin ?
Ecraser l’autre, c’est jouer perdant
Se montrer dominant et assoir son mode relationnel sur la crainte de soi sert, pendant un temps, à passer devant son collègue, devant ses pairs. Mais ce calcul est très consommateur d’énergie et au lieu de sublimer son agressivité, on la déverse à l’état brut. Certes, cela permet d’assoir une autorité d’obtenir des résultats,… sauf qu’en se mesurant constamment à la faiblesse des autres, l’agressif finira par rencontrer un rival plus fort que lui ou même craindre cette rencontre fatale et se montrer davantage belliqueux. Le cercle vicieux se referme et deviendra fatal à l’engagement réciproque, à la confiance, à la solidarité,…
Canaliser son agressivité
Comment canaliser une telle pulsion agressive ? Il n’est pas forcément malsain qu’elle soit refoulée. Au contraire. Ce qui compte aux yeux de nombreux spécialistes en ressources humaines est qu’elle soit intelligemment orientée.
Plutôt que de prendre une forme négative, comme chez le méchant, elle semble efficace et positive quand elle se transforme en ambition saine ou en courage tourné vers le dépassement de ses propres imperfections. Cette ambition non intrusive vis-à-vis de l’extérieur et surtout non violente diminuerait le stress, en favorisant l’estime de soi, à travers le regard des autres, apaisés car traités avec bienveillance. Dans la foulée, elle favorise bien entendu les « renvois d’ascenseur ».
Savoir déléguer pour se renforcer
Or, pour se dépasser et accomplir une œuvre collective ou une entreprise qui va au-delà de nos capacités personnelles, on a besoin des autres et on a donc intérêt à les valoriser. Cela passe par la confiance, la liberté accordée à nos subordonnés et même par l’affection.
Ceux qui réussissent ne sont-ils pas en effet ceux qui savent le mieux déléguer, s’inspirer d’autrui, fédérer les talents… plutôt que de se recroqueviller sur une satisfaction immédiate et égoïste ? Comme l’écrivait au 19ème siècle l’écrivain américain Mark Twain, « la gentillesse est le langage qu’un sourd peut entendre et qu’un aveugle peut voir ».
En ce sens, c’est paradoxalement en offrant du pouvoir que l’on accroît son pouvoir. C’est précisément ce qu’une chercheuse de la prestigieuse université américaine Harvard a découvert en étudiant les relations interpersonnelles chez Google. Julia Rodosky, dans un rapport publié en 2012, indiquait que la gentillesse des cadres et leur liberté d’action, leur faculté de prendre des risques sans se faire rabrouer par leurs supérieurs, bref l’empathie générale entre collègues expliquait largement le succès prodigieux de la multinationale numérique.
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RÊVE OU REALITE ?
ET SI LE STRESS AVAIT DU BON !!!
Attendre, ne pas savoir, être suspendu au temps,… l’inconnu fait peur… On le sait et même si nous mesurons aussi combien il est incontournable puisqu’il appartient au temps à venir, nous continuons à nous impatienter, à gonfler notre tension,…
Attendre la réponse d’un supérieur, le résultat d’un examen médical, le retour d’un entretien peut s’avérer angoissant. Pourtant, le stress ressenti durant ces périodes d’incertitude peut nous donner un avantage compétitif, selon une nouvelle étude publiée dans le journal Nature Communications.
Des chercheurs de l’University College, à Londres, ont étayé leur démonstration de ce phénomène apparemment illogique en administrant un léger électrochoc à 45 volontaires pendant qu’ils étaient occupés à un jeu vidéo dans lequel leur avatar retournait des pierres susceptibles de cacher des serpents.
La moitié des participants savaient quand ils recevraient la décharge. L’autre moitié constituait « le groupe de l’incertitude » et devaient deviner s’il y avait ou non un serpent sous la pierre. Si oui, ils recevaient une décharge électrique sur la main. Le jeu avançant, les participants amélioraient leur détection des pierres susceptibles de provoquer une décharge. Mais les chercheurs ont pris soin de maintenir un niveau élevé d’incertitude en modifiant les probabilités d’apparition du serpent.
L’étude a analysé le niveau d’incertitude et de stress des participants pendant le jeu, qui correspondait effectivement aux déclarations des intéressés. La dilatation de leurs pupilles et leur transpiration a également été mesurée.
Les auteurs ont découvert que le niveau d’anxiété augmentait beaucoup plus chez les volontaires qui ne savaient pas s’ils allaient recevoir une décharge que chez ceux qui savaient quand s’y attendre ou non.
Mais ils se sont aussi aperçus que ces niveaux d’anxiété plus élevés aidaient en fait les participants concernés, car ils leur permettaient de mieux évaluer le risque.
Autrement dit, l’étude a montré que les personnes les plus stressées par l’incertitude durant le jeu étaient de meilleurs juges de la présence ou non d’un serpent sous la pierre. Cela suggère que cette forme d’anxiété peut nous aider à prendre de meilleures décisions. Elle présenterait donc, selon les auteurs, « un avantage pour la survie ».
« Notre modèle a permis de prédire le niveau de stress des sujets observés, selon qu’ils recevaient ou non une décharge électrique, mais aussi selon la dose d’incertitude entourant cette perspective », déclare le directeur de l’étude, Archy de Berker. « Nous pouvons ainsi tirer des conclusions quant à l’effet de l’incertitude sur le stress. Il s’avère qu’il est bien pire de ne pas savoir si on va recevoir une décharge que d’être certain de la recevoir, ou de ne pas la recevoir. »
Notre vie est pleine d’incertitudes, dans les domaines importants comme le travail ou les relations amoureuses mais aussi au quotidien. Elle nous pousse à prendre des mesures pour en tempérer les effets (en choisissant par exemple d’appeler un Uber pour se rendre à l’aéroport plutôt que de se risquer à chercher un taxi). S’il est impossible d’éliminer l’inconnu, le stress peut en revanche nous aider à trouver une solution.
« A un niveau raisonnable, le stress peut aider à appréhender le danger et l’incertitude dans notre environnement », explique Sven Bestmann, l’un des chercheurs. « La vie moderne est riche en sources potentielles d’incertitude et de stress, mais elle nous donne aussi les moyens d’y faire face. »
Si le stress peut nous aider à mieux nous en sortir dans les périodes d’incertitude, il est important de rappeler que l’excès d’anxiété est à l’origine de nombreux problèmes de santé.
La clé est de domestiquer le stress généré par l’incertitude, sans se laisser envahir. Conclusion: une petite dose d’anxiété peut nous mettre sur la bonne voie !
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ILS CROYAIENT QUE C’ETAIT IMPOSSIBLE,
ALORS ILS L’ONT FAIT.
LE BANQUIER DEVENU
PIZZAIOLO GENERAUX
Offrir à des parts de pizzas contre de simples post-it : c’est l’idée ingénieuse d’un ancien banquier de Wall Street pour venir en aide aux plus nécessiteux.
Explications.
C’est une initiative sur laquelle de nombreux restaurateurs ou propriétaires de fast-food devraient prendre exemple. Banquier à Wall Street, Mason Wartman décide du jour au lendemain d’abandonner sa situation professionnelle confortable et la vie new-yorkaise pour ouvrir une pizzeria à Philadelphie, sa ville natale. De la Grosse Pomme, l’entrepreneur de 27 ans entend alors ramener le dernier concept en vogue : la vente de parts de pizza à l’unité et à un dollar.
Et si son établissement, le Rosa’s Fresh Pizza (en hommage à sa mère), fidélise rapidement sa clientèle, le tournant a véritablement lieu en mars 2014, quand un client lui demande l’autorisation de payer en avance une part de pizza destinée à une personne dans le besoin. Un geste qui incite Mason Wartman à développer ce service. Désormais, chaque client a donc la possibilité d’offrir un repas à un sans domicile fixe en achetant deux parts de pizza, l’une étant mise « en attente ». De son côté, le fondateur du Rosa’s Fresh Pizza colle un post-it sur le mur de son restaurant pour symboliser chaque part de pizza en attente. Ainsi, chaque sans-abri récupérant un bon peut ainsi l’échanger contre une part de pizza.
Plus de 8 500 parts de pizza offertes
Grâce au bouche à oreille, ce concept solidaire attire de plus en plus de clients, assurant au restaurant un joli succès. D’ailleurs, plus de 8 500 parts de pizzas auraient été offertes depuis l’ouverture de l’établissement. Son propriétaire affirme même servir, grâce à la générosité de ses clients (dont Ellen DeGeneres qui aurait fait un don de 10 000 dollars) entre 30 et 40 repas gratuits par jour.
À noter qu’outre les « bons pour une part », les murs de la petite pizzeria sont désormais envahis de messages d’encouragement, de félicitation ou de remerciement des clients et des bénéficiaires de cette générosité.
« J’espère que vous appréciez votre pizza. Ne baissez jamais les bras« , peut-on ainsi lire sur un post-it. « Je souhaiterais simplement remercier chaque personne qui a donné au Rosa’s. Cela m’a permis d’avoir un endroit où manger chaque jour et donné l’opportunité de rebondir. Je commence un nouveau job demain », raconte un ancien sans-abri. Et de poursuivre : « Tout le monde veut que le monde change, mais pour que cela arrive, il faut que chacun d’entre nous change. Le Rosa est un concept génial et un bel exemple de changement. Merci ! ».
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