Changer : il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va
Pourquoi changer puisqu’on a toujours fait comme ça ! A titre individuel ou collectif, au niveau des salariés, des managers ou des directions, le changement est Le sujet de très nombreux articles, débats, échanges. A une époque où tous les repères changent en permanence et où les hommes sont sujets à leur propres contradictions, il est indispensable de mesurer les effets du statu-quo et de l’immobilisme.
Changer pour quoi faire ?
Trouver le sens aux évènements difficiles que nous pouvons vivre est fondamental. Et le conflit en est la représentation concrète. Chaque obstacle que nous rencontrons est un test pour notre accomplissement personnel. Le spermatozoïde vainqueur qui nous a permis de naître est d’ores et déjà le résulat de difficultés rencontrées par le passé ! Pour l’après, quoi que nous en pensions, ce sont nos échecs qui nous en apprendront le plus, pas nos réussites. Plus nous renions les épreuves que la vie nous impose, plus elle nous les ressert pour que nous les transcendions. Plus les enseignements à tirer sont difficiles et douloureux au départ, plus ils nous marquent et constituent notre véritable personnalité. Ces souffrances le plus souvent issues de l’enfance sont à l’âge adulte des poids qui nous tirent vers l’arrière. Elles sont aussi là pour nous montrer le chemin à suivre pour évoluer. Et là se pose la notion de notre zone de confort… ou d’inconfort ! Il est nécessaire pour sortir de cette zone d’entamer un travail à notre mesure, progressif, adapté et approprié pour ne pas faire plus de mal que de bien. Les prises de conscience arriveront toujours au moment où nous nous y attendons le moins et les actions que nous mettrons en place pour transformer nos vies seront à la mesure de ces fameuses prises de conscience.
Réfléchir puis agir ?
Pourquoi vivons-nous ces épreuves ? Parce que les douleurs qu’elles peuvent nous faire vivre nous reconnectent à notre corps et à notre être. Elles pointent du doigt les éléments que nous vivons qui ne nous correspondent plus. Le changement est donc indubitable. Les conflits, oppositions, problématiques qui vont en découler aussi car plus nous changeons de l’intérieur, plus notre monde extérieur se transforme. Et ce, avec les risques potentiels que cela induit. La vraie différence face aux difficultés c’est l’attitude que nous allons développer pour y faire face. Le véritable enjeu étant de transformer cette difficulté en force.
D’innombrables modèles sont là pour nous le prouver : Stevie Wonder, Ray Charles, Michel Petrucciani et tous les gens moins connus qui ont su tirer le profit de la dureté de leur vie.
« Le coeur a ses raisons que la raison ignore ».
Le bateau qui change de cap rencontre toujours plus d’imprévus. Reste à savoir quel sera le sens l’envie ou la motivation qui auront permis d’élaborer notre nouvelle vision et notre nouveau cap pour l’atteindre. Les challenges à relever sont-ils motivés par des besoins ou des envies réelles, profondes, viscérales dont l’origine est ce que nous sommes ? Est-ce que cela vient de notre coeur ? Nous devons avoir à l’esprit et être conscient que le coeur est à la fois notre guide et notre boussole, et ce même si de prime abord rien ne nous le laisse croire au départ. Un vrai mal pour un vrai bien !
Les causes qui nous poussent au changement
- la souffrance,
- des situations, des personnes, des endroits qui me mettent mal à l’aise et qui créent un potentiel de nouvelles souffrances.
- le désir de bien-être, de mieux-être, le besoin de renouveau, le besoin d’apprendre, la curiosité, l’envie de grandir, de connaître d’autres environnements, d’autre personnes, d’autres mondes…
Le sens ou le pourquoi sont les causes du changement, la réflexion puis l’action l’accomplisse. C’est la raison pour laquelle nous devons nous écouter, écouter notre corps, notre mental, notre coeur, nos états d’âme. C’est comme cela que nous aurons le recul nécessaire à toute action juste et efficace et à tout embryon de renaissance.
« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait pas où il va ». Sénèque