EST-CE QUE CELA VOUS INSPIRE ?
« Le succès n’est pas la clé du bonheur.
Le bonheur est la clé du succès.
Si vous aimez ce que vous faites, vous réussirez ! »
Albert Schweitzer
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JE NE SAIS PAS CE QUI VOUS RETIENT…
QUID DE LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL…
Qu’est ce qui fait que les entreprises deviennent des lieux où les personnes en arrivent :
- à se suicider, à être en dépression chronique, à être incapable de revenir travailler après un burn-out,
- à être souvent contraint de privilégier leur carrière plutôt que leur vie personnelle,
- à être constamment sous-stress, ce qui implique des prises de médicaments, de drogue,et d’alcool ?
Pourquoi les entreprises ne veulent pas voir leur failles, leurs erreurs, leurs luttes inutiles au sein et à l’expérieur des équipes ? Il existe plusieurs axes de réflexion face à toutes ces problématiques qui n’en sont qu’une finalement : l’humain est relégué dans de nombreux cas non pas au second plan mais au dernier. Les pressions que les organisations subissent de toute parts – manque de personnes qualifiées, tarifs en baisse, CA en baisse, personnels démotivés, retards de paiement et de livraison… – les poussent à agir à court terme et à ne plus être en position de prendre du recul.
D’où la perte de vision, des valeurs qui ont construit les réussites. La pression des actionnaires via les chiffres, les tableaux, les ratios, bref les données comptables et financières, amènent les sociétés les plus prospères à licencier, à couper les budgets, tout en laissant de larges avantages à certains.
Cette économie du 19ème siècle est pourtant révolue sur le papier. Mais la France a toujours été une exception. Cette situation sociale et économique laissée en friches depuis tant d’années par nos politiques irresponsables et nos pseudos élites, ce délitement de la société due à des non-choix, ces conflits qui ne sont plus à nos portes mais bien chez nous, créent durablement le pire sentiment qui puisse arriver dans un pays : la peur du lendemain, du voisin, du patron et du salarié en même temps, la remise en cause des autorités hier naturelles.
La trahison vient toujours de l’intérieur, généralement là où on ne l’attend pas. Les repères disparaissent pour les uns comme pour les autres ne laissant plus qu’une espèce de société anarchique que les médias favorisent par leur recherche du sensationnel négatif qui apitoira les foules. Seules comptent les apparences et l’impression que l’on doit donner que l’on a de l’argent. Cette économie du tout de suite, qui se fait sentir chaque jour un peu plus, contraint et contrarie certains en permettant l’émergence et les opportunités pour d’autres. Malgré la situation actuelle, il existe toujours des solutions innovantes qui vont compenser les problèmes majeurs que nous connaissons par un phénomène naturel de vase communicants.
La société dans son ensemble, le monde entier est en profonde mutation, les réseaux et l’internet révolutionne encore plus le monde du travail qu’il y a encore 3 ou 5 ans. Seules les structures qui sauront y voir des chances de grandir et de se développer y trouveront leur compte. Le recrutement, la formation, la logistique, le commercial, le droit, les finances sont toutes des activités en plein boulversement. Tout ces nouveaux outils technologiques enterrent à jamais des pratiques que l’on croyait les meilleures hier encore.
Ces changements mettent en exergue les faiblesses et les failles des entreprises qui ne tiennent pas compte de leur capital humain. La situation sociale se délite progressivement et les acquis d’hier sont sans cesse remis en cause secrètement ou pas. Les lieutenants du capitalisme dur veillent à casser progressivement la « vieille économie » à un prix qui se paye toujours en nombre de licenciements, en baisse de prise en charge de la sécu, en hausse des impôts, en coupes budgéraires… Les syndicats font leur tambouille pour garder encore un minimum de crédibilité, les ministères aussi, on vit à la fois dans une société d’interdits et d’exptrême rigidité et en même temps on sent que tout se désorganise, se casse, se désagrège. Mais de plus en plus de gens ne sont plus dupes, ils savent que le pays est à la dérive. Et on leur dit bien, à travers les médias, à travers l’analyse de leur quotidien, à travers Air France, la hausse de la taxe foncière, les informations qui sortent sur les manipulations dont nous sommes l’objet.
L’autorité utile se dilue mais l’autoritarisme règne.
Même si l’on constate que l’argent roi n’a jamais été aussi fort, les valeurs fondamentales de la vie et de l’humain existent toujours car elles sont innées. Nous naissons parfaits du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest de la planète. C’est le système tel qu’il existe qui nous transforme et nous cause les plus grand soucis dans l’entreprise comme à l’extérieur. L’essentiel est de se retrouver soi. De se couper de l’extérieur pour retrouver la paix intérieure. Garder les yeux ouverts tout en étant serein et confiant dans le présent et l’avenir. Tout s’arrange toujours.
Quelles solutions ?
Retrouver l’essentiel, les fondamentaux humains tout simplement. Réapprendre à se comprendre, à communiquer, à donner avant de recevoir, à s’intéresser à son voisin, dans le métro, sur son pallier, en vacances… Ne pas tomber dans le piège de la peur ou de la panique, garder la tête froide et garder le cap d’une vie plus humaine et moins mécanique. Notre cerveau nous sert bien, notre coeur aussi. Apprenons à équilibrer les deux et donnons à chacun la chance de pouvoir s’exprimer. Créons du lien entre nous au travail, dans la rue, entre amis ou copains et au sein des familles. C’est très simple à mettre en place, il suffit comme toujours de faire des choix et de les assumer en se respectant soi-même et en respectant les autres. Apprendre à communiquer, à comprendre l’autre dans ses souffrances, ses travers et ses malentendus c’est se comprendre aussi soi-même et ça permet d’avancer dans le bon sens.
Redonner du sens à son travail, au pourquoi on le fait, ce que l’on en tire et ce que l’on y donne. Mettre en commun les connaissances et arrêter de tirer la couverture, travailler réellement ensemble pour faire que chacun participe au bien-être de l’autre et inversement. Accepter les erreurs, travailler en réseau, faire des retours d’expériences, sortir la tête du guidon pour voir ce qui se passe autour de soi, se rendre compte qu’il y a mieux et pire partout. Arrêter de se regarder le nombril tout en étant lucide sur les manipulations alentours, c’est retrouver un équilibre qui en vaut la peine. Dans et pour les entreprises mais aussi à l’extérieur. Dans et pour soi mais aussi pour les autres. L’entreprise ne doit-elle pas elle aussi oeuvrer pour son équilibre ? Financier tout d’abord mais aussi humain. Trouver cet équilibre c’est se permettre la sérénité, le luxe de se dire que la vie est merveilleuse parcequ’on fait le travail dont on a toujours rêvé et que l’épanouissement vient de se que l’on s’apporte à soi, de ce que l’on apporte aux autres, de la reconnaissance que l’on reçoit dont l’importance fluctue au gré des personnes, de leur vécu familial, sociétal, fait de joie et de peine, de souffrances et de grands plaisirs.
Nous sommes souvent prisonniers de la course effreinée du temps ! Pas étonnant que nous puissions être épuisé… jusqu’à péter les plombs !
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RÊVE OU REALITE ?
BONHEUR AU TRAVAIL ?
LES ILLUSIONS QUI TROMPENT !
Vous rêvez d’une réussite sociale, d’une plénitude sans faille… et cherchez désespérément comment être heureux.
Prenez garde !
La poursuite aveugle et effrénée du bien-être peut faire très mal. Optez pour la lucidité, préconise Ilios Kotsou, co-fondateur d’Emergences*.
Le bien-être, la félicité ou le plaisir constant au bureau est le nouveau credo en vogue dans les entreprises. Le hic, c’est que pour y parvenir (pour eux-mêmes ou l’équipe) bien des personnes ne retiennent du monde ou des gens alentours que ce qui les arrange. Se racontant des histoires sur des certitudes, le pouvoir de contrôler leurs propres pensées ou de changer autrui. Ce qui altère leur vision de la réalité et met en péril leur efficacité.
Décryptage de quatre mirages avec des clés pour gagner en clairvoyance.
Illusion n°1 : le succès est la clé du bonheur
Décrocher son graal – le contrat du siècle, l’innovation clé, les galons de chef… – rendra heureux ! Pas si sûr, car rester focalisé sur ces buts met en position de fragilité, génère du stress et de l’anxiété. « Suis-je à la hauteur ? Comment y arriver ? ». L’individu dépend du regard des autres et en devient influençable. En plus il se trompe, car il court après une image, un statut, pour conforter son amour propre alors que c’est précisément la motivation intrinsèque qui mène au succès. Dans cette course personnelle, le manager délaisse l’équipe et se morfond lorsqu’il piétine.
Conseils. Se remémorer les gloires éphémères (en tout domaine) et analyser les hauts et les bas de leur trajectoire ; repérer et respecter ses limites du moment avec tolérance ; se féliciter de ses petites victoires qui sont autant de bonheurs revigorants.
Illusion n°2 : le bien-être en tout garantit la sérénité
Vouloir « se sentir bien » à tout instant est une option insidieuse car cette posture est usante. Elle conduit à vouloir maitriser ou éviter tout ce qui est désagréable et fâcheux, telle une mauvaise nouvelle ou une émotion poignante. Ce qui aboutit, selon les psys, à l’effet inverse : « se sentir plus mal ». Nos pires cauchemars surgissent quand on se force à dormir, observe la science. De surcroît, ignorer le déplaisir pousse à mal réagir : le manager prendra en grippe le collaborateur en baisse de forme, se braquera face aux changements, etc. Toutes les émotions négatives (colère, honte etc.) ont leur utilité. Elles soulignent des valeurs bafouées et capitales pour soi : justice, honnêteté, courage, etc. Il faut donc les regarder et les apprivoiser.
Conseils. Ecrire ses jugements, opinions ou ressentis déplaisants en mettant en regard une valeur : le sentiment de ne pas être écouté – la bienveillance ; la colère – l’équité; s’autoriser à se dire « je désapprouve tel acte » puis l’exprimer en public.
Illusion n°3 : nos pensées sont la réalité vraie
Croire tout ce que notre tête raconte est rassurant, réconfortant. Nulle remise en question ne s’impose. Or nos pensées nous déconnectent parfois de la réalité parce que nous interprétons ce que nous voyons et entendons selon nos propres filtres. C’est ainsi que le cerveau crée des croyances notamment par le mécanisme du biais de confirmation. L’individu ne retient (et grossit) que les informations qui corroborent son hypothèse initiale et il élimine celles qui l’infirment. Idem pour le biais d’attribution qui incite à généraliser le comportement ou le trait de caractère qu’a dévoilé un quidam à l’instant « t ». Jean s’est montré agressif ? Il l’est donc tout le temps et avec tout le monde, ce qui est faux. L’environnement a aussi joué un rôle.
Conseils. Prendre de la distance chaque soir. 1/ En décontractant son corps, en réalisant un travail personnel de méditation ou de pleine consciecne. 2/ En notant sur son calepin les faits marquants du jour et ses pensées. 3/ En examinant s’il y a d’autres explications (si Jean est par moment aimable); Confronter ses impressions avec des pairs ou amis.
Illusion n°4 : un objectif ambitieux réjouit
Gravir l’Everest, remporter un marché prestigieux, griller son grand rival… Voilà qui va émoustiller les troupes. Seulement, un grand dessein ne suffit pas ! Car ne jurer que par lui coupe son initiateur du temps présent et fait oublier ou mésestimer les embûches sur le chemin. Un cap lointain peut figer les énergies dans une entité, les institutionnaliser, voire les crisper. Un dirigeant, un manager efficace doit être là au quotidien, sur tous les sujets petits et grands qui y sont liés et mettre de l’huile dans les rouages.
Conseils. Bien étudier le parcours du projet et hiérarchiser les étapes afin de le rendre accessible ; le communiquer à des tiers pour le crédibiliser ; avancer selon les ressources de chacun (et les siennes) ; savourer pleinement chaque progression significative.
* Auteur de « Eloge de la lucidité, se libérer des illusions qui empêchent d’être heureux », Robert Laffont, 2014
Article par Marie-Madeleine Sève, 05/01/2015, Express Entreprise
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Consulting
Epargnez-vous le burn-out ! |
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URGENCES : prendre du recul, revisiter ses vraies priorité (et valeurs), assurer de nouveaux, choix, retrouver la sérénité. |
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Mieux se connaître
Votre profil de personnalité |
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Qu’il s’agisse de mieux se connaître, mieux communiquer, mieux vendre ou mieux manager, réalisez votre profil4 colors® |
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Formation
L’entreprise crée du sens |
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L’entreprise a de plus en plus besoin de ce mieux-être. Cette formation sera un un réel enrichissement et une réelle rencontre. |
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ILS CROYAIENT QUE C’ETAIT IMPOSSIBLE,
ALORS ILS L’ONT FAIT.
LA QUALITE DE VIE AU TRAVAIL
PASSE PAR CELLE DES MANAGERS
34% des dirigeants interrogés dans le cadre de l’Observatoire Entreprise et Santé d’Harmonie Mutuelle estiment que favoriser le bien-être au travail constitue une bonne pratique au service de la santé des salariés. C’est aussi une source de performance accrue pour l’entreprise.
Comment aller plus loin en instaurant une véritable philosophie de Qualité de Vie au Travail ?
Il ne suffit pas de décréter la Qualité de Vie au Travail (QVT) pour que celle-ci prenne forme dans l’entreprise. Elle implique deux conditions. La première : une authentique conviction de la part de la Direction Générale. La seconde : une méthodologie rigoureuse déployée sur le terrain et en concertation avec tous les acteurs. Mais avant de mettre sur les rails la QVT, via un accord d’entreprise, de quoi parle-t-on ?
La Qualité de Vie au Travail (QVT), un concept à la mode ?
Pas du tout ! Cette notion a pris corps dans le cadre de l’Accord National Interprofessionnel (ANI) de 2013. En préambule, il est mentionné ceci : « La qualité de vie au travail désigne et regroupe sous un même intitulé les actions qui permettent de concilier à la fois l’amélioration des conditions de travail pour les salariés et la performance globale des entreprises, d’autant plus quand leurs organisations se transforment ». L’objectif d’une démarche QVT est donc de « penser le contenu du travail », de permettre aux salariés de s’exprimer et, bien entendu, d’agir sur celui-ci.
La QVT apparaît donc comme une réponse aux nouveaux challenges de l’entreprise parmi lesquels, celui de garantir la santé de ses salariés (obligation juridique, coûts importants liés à l’absentéisme et aux accidents professionnels…).
Quels sont les champs couverts par la QVT ?
Il ne suffit pas d’installer une salle de sport dans l’entreprise pour parler de Qualité de Vie au Travail ! Celle-ci se définit de manière assez précise à travers l’évaluation de 4 indicateurs clefs :
- Des relations sociales et de travail (reconnaissance du travail, participation aux décisions…)
- Du contenu du travail (autonomie, degré de responsabilité…)
- De l’environnement physique (bruit, éclairage, chaleur, agents chimiques, ergonomie…)
- De l’organisation du travail (charge de travail, dysfonctionnements…)
Par ailleurs, sont également pris en compte : les possibilités de réalisation professionnelle (rémunération, formation, développement des compétences…) et l’équilibre entre vie professionnelle / vie privée (services aux salariés, transports, horaires de travail…).
D’autres thèmes de négociations facultatifs peuvent être inclus dans la QVT. Par exemple : la prévention des risques professionnels et psychosociaux, la formation des managers, le télétravail, l’aménagement des espaces de travail…
Comment mettre en oeuvre la QVT de façon efficace ?
La QVT fait partie des orientations stratégiques de votre entreprise ? Bien ! Il reste maintenant à :
1/ Définir un plan d’amélioration de la qualité de vie au travail. Il s’agit avant tout de se poser les bonnes questions. Par exemple : de quelle façon votre entreprise tient-elle compte des conditions de travail ? Qu’est-ce qui est prioritaire ? A ce stade, questionner le collectif de travail sur ses propositions apparait comme une nécessité.
2/ Mettre en oeuvre des actions d’améliorations de la QVT. Par exemple : quelles mesures prendre pour assurer des conditions de travail de qualité, au niveau du bruit, de l’éclairage, de l’ergonomie des postes ? Les actions divergent bien sûr d’une entreprise à une autre. Celle-ci peut commencer par se pencher sur la flexibilité des horaires; celle-là remettre à plat son système de rémunération… Les portes d’entrée vers la QVT sont nombreuses.
3/ Évaluer ces actions dans le temps. Comment allez-vous mesurer l’efficacité des mesures mises en oeuvre ? Comment évaluer le niveau de satisfaction des collaborateurs ?…
Bien évidemment, à chaque étape, il s’agit d’impliquer tous les acteurs concernés : salariés, managers, médecin du travail, représentants du personnel, Ressources Humaines, Direction…
Harmonie Mutuelle , publié le 17/06/2015